Il est gros
Il est rouge
Il est petit
Il a des cravates horribles (marguerites)
Il a un caractère extrêmement bizarre (un peu docteur Jekill et Myster Hyde)
Il a des mains de liliputien amputé de sa main

MAIS

Il est gros
Il est rouge
Il est petit
Il a des cravates horribles (marguerites)
Il a un caractère extrêmement bizarre (un peu docteur Jekill et Myster Hyde)
Il a des mains de liliputien amputé de sa main

DONC JE L'AIME.

Bon c'est pas sûr que ça soit de l'amour hein... ça pourrait être du masochisme, de la connerie, de la dépravation physique et mentale voire... voire... de l'amour. Ouais. Figure toi qu'en même temps qu'écrire ce mail j'apprends à Rafou à gruger un prof qui demande une réponse collective en bougeant la bouche sans émettre le moinde de son. Tout ça me faisant penser d'ailleurs à la question de mon chargé de TD: quelle était la particularité de Danton? et moi, grenouille: son nez ! Voilà pourquoi les gens m'adorent. Où en étais je? Ah oui: j'en ai marre. J'ai été stupide. Voire conne. Voire... voire... totalement inconsciente. My eyes s'ouvrent, se désillusionnent. Hum... Pauvre moi. Au mieux, il ne me dira rien mais voilà, notre belle complicité est caduque. Au pire, il fait la tête et notre belle complicité est caduque. Qu'est ce que je gagne? Des carottes rapées. Histoire de perdre les deux kilos que j'ai pris cet hiver et d'avoir le même teint que lui, à savoir rouge-orange tirant sur le jaune. On peut aimer la mocheté, j'en suis la preuve vivante. Parce que sous la Bête, il peut y avoir l'intelligence, la sensibilité, un certain regard sur le monde et de la fragilité aussi. C'est ce que j'ai cru percevoir. Maintenant, je perçois les battements de mon petit coeur qui s'épuise de plus en plus. Il a plus envie de rien. Il a plus faim. Ne veut plus être regarder, qu'on lui parle, qu'on lui fasse des compliments. Aaah les compliments... C'est amusant, on vous en fait mais c'est la fille d'à côté qu'on va voir avec l'envie de la connaitre. Je suis la bonne copine. Je suis Dora l'exploratrice. Plein d'amis partout, toujours à sauver le monde mais seule. Crazy life à la one again...

DONC JE L'AIME.

Yaouuuuh... ça va me faire passer des vacances de rêve ça. A pleurer sur my body qui ne plait pas, à pleurer sur my spirit qui ne plait pas, à pleurer sur... Moi. Happy new year !!! Seconde année de fac, je crois que je vais aller jusqu'au doctorat histoire de me tuer à la tache. Mon épitaphe sera "Elle a aimé mais ne le fut que rarement en retour".

AMEN

En ce moment je traine sur différents forums... J'aime bien lire les messages qui y sont postés. Pour assouvir un côté voyeuriste que j'assume entièrement (mon Dieu, je suis humaine, banalement humaine ^^) mais aussi pour voir si d'autres personnes sont dans mon cas... Beh oui, il y en a. Mais il y en a beaucoup plus qui ont réussi à avoir ce que je désire. Je n'écrirais pas ce que c'est parce que j'essaie (désespèrement il faut l'avouer) de m'en détacher. Enfin bref, la plupart des filles qui ont déposé un message sur ces forums ont réussi à dépasser le stade du " oui/non/je sais pas/peut être" pour arriver au "oui" plein et entier. Il y a quelques unes qui n'ont pas eu ce qu'elles voulaient mais bon depuis apparemment, elles s'en sont remise, rassurez vous (en même temps, on s'en fiche..). Qu'est ce que je voulais dire moi? Ah oui: je suis malheureuse.

Alléluia, je me l'avoue !!! Depuis quelques jours, je me disais (intérieurement, comme on parlerait à son balai en faisant son ménage -et hop, première blague pourrie-) que je m'en fichais, que ça ne m'atteignait pas et que j'étais encore jeune... etc etc etc... Je ne suis pas persuasive. J'ai l'impression de tout raté. D'être mal percue par les autres. Fille sympa. Intelligente. Rigolote. Qui va facilement vers les autres. Mais ça ce n'est pas vraiment moi. Ce n'est qu'une partie. L'autre fille est réveuse, peureuse, enflammée et sensible. Mais bon... A quoi ça sert de dire ça? De l'écrire? Je me sens tellement vide.

Il ne me reste qu'un mois et demi de cours et après... Après ma vie sociale va s'amoindrir drastiquement (au lieu de voir 30 amis par jour, j'en verrais au bas mot 4 par semaine avec le taff et les vacances) et je vais me mettre à cogiter. Sur tout et rien. La tenue du riz en cuisson, le nouveau jeans de Britney Spears, mon don pour faire capoter les projets qui me tiennent le plus à coeur... Et comme je suis bêtement une post ado qui a dû mal à se débarasser de ses complexes, là je pense que je ne devrais pas être aussi pessimiste et qu'il faut avancer et sourire. Le truc bateau que tout le monde dit. Mais parfois on a plus vraiment mal, c'est plutôt insinueux ( ça se dit insineux?^^). Quelque chose que l'on porte en nous constamment. Une petite souris grise qui nous grignote le ventre...

C'est quand même fou ce qu'internet peut créer comme liens. Il y a sur toute la toile des petites communautés de blogueurs de quelques dizaines de personnes qui vont de blogs amis en blogs amis au moins une fois par semaine et prennent des nouvelles du propriétaire.

C'est très beau je trouve.

Dans mes anciens blogs, je verrouillais l'option "ajouter un commentaire" parce que je n'aimais pas que l'on commente mes articles. Pas par mépris vis a vis des opinions de mes amis mais parce que je n'étais pas à l'aise avec ça. Je racontais ma vie, je me racontais moi et je préfèrais garder un certain contrôle (même si comme contrôle on a vu mieux: mettre sa vie sur le web c'est la possibilité d'être lu par un peu près tout le monde). Maintenant je laisse faire. Il est à noter que les gens qui me sont proche ne laissent quasiment pas de commentaires aujourd'hui. La plupart sont en plein dans la vie estudiantine donc n'ont même plus le temps de faire leur propre blog et les autres me lisent sans  s'arrêter. Je préfère bizarrement... Mes mots sont là pour moi et pour tout le monde. La recherche effrénée de commentaires pour les articles m'a toujours paru assez stupide. On écrit pour soi et ensuite pour les autres. Et encore: les autres n'ont pas à nous donner leur avis tout le temps. Le plaisir de lire un post ne s'accompagne pas forcément d'une envie d'y répondre.

Enfin bref, j'ai découvert de très jolis maisons bloguiennes que je vais visiter presque tous les jours et ça me plait vraiment.

La vie est une question de chiffres... Pas d'envols amoureux, de poussées lyriques ou de rencontres divines. Juste une question de chiffres. L'horloge biologique ne fait pas tic tac qu'à trente cinq ans. Elle résonne tout au long de notre vie. Quand on comprend qu'il est temps pour nous de marcher, d'être propre, d'apprendre à écrire. Quand on s'apercoit qu'on à l'âge de tomber amoureux, de façon plus poussée que les petis bisous de notre meilleur ami de maternelle.

Je me dis que ce que nous faisons n'est pas vraiment de notre fait. Il y a aussi le poids de la société et qui c'est? peut être de quelque chose de plus haut encore. Un jour, on se rend compte que voilà, il est temps. Et on se transforme. Parce que décidement, il est l'heure pour nous d'accomplir ce qu'on a toujours voulu accomplir ou ce qu'on devrait faire pour être dans la "norme". Pas de péjoratif là dedans. Il nous est tous arriver de vouloir une chose très fort et malgré que l'on se soit donné les moyens de réussir, on ne l'obtient pas. Pourquoi? Bien sûr il faut prendre en compte les désirs d'autrui mais quand les échecs se cumulent, doit on toujours se dire que ce sont les autres qui nous ont empêché d'arriver au but? Ou est ce que tout simplement ce que l'on a voulu n'était pas pour nous ou n'était pas apparu au bon moment. Si j'avais rencontré cet homme un an plus tôt ou six mois plus tard, est ce que les choses auraient été différentes?

Peut être que tout est écrit... Et que mon chiffre porte bonheur n'est pas parmi les dix neuf premiers...